Wednesday, November 18, 2009

De l'indépendance, le juste

Loin des idéologies, prés du réel. Comme si de nos jours la politique et les institutions n'étaient qu'émanation de la puissance de l'argent. Comme si les mots proclamés ici plus fort habillaient mal la pauvreté des vrais engagements.
La ligne du parti.
La discipline partisane,
Le poids des appareils,
Le cumul des mandats,
Les petites phrases,
La corruption,
Tout ce qui abîme la démocratie réside dans ces manies qui excluent. Ces "pratiques" tant décriées, que reproduisent à l'infini les plus fervents supporters d'une cause qui n'est plus la raison de l'engagement militant, mais la seule défense de "l'organisation" en tant que structure. Cette forme d'aliénation qui revient à sacrifier au final une grande part de la vie privée d'un individu pour le plus généralement satisfaire la carrière d'un autre, est précisément le schéma qui détruit la conviction.
Seule l'indépendance de l'esprit, non corrompu par la recherche de la reconnaissance matérielle, la quête du pouvoir pour exercer une forme consciente ou non de domination, est la garantie de l'action juste à la condition d'être aussi la résultante du choix libre de l'influence de toute puissance manipulatrice des lobbies économiques.
il est certain qu'un élu honnête et indépendant ne peut qu'être au service de l'humain, de ce qui est utile à la collectivité.
Ainsi débarrassé des faux semblants de l'idéologie, et libéré de toute sorte d'entraves ou agent d'influence propre à asseoir une pulsion matérialiste, il pourra rendre à la politique sa crédibilité.
En France, l'indépendance est menacée par le quotient émotionnel et la fracture socio-générationnelle qui freine l'émergence d'un véritable pouvoir citoyen.
La souveraineté, part sacrée de l'identité nationale dans un monde en rupture sociale et en quête d'espoir est en péril.
Elle sera bientôt totalement confisquée au profit d'une puissance arbitraire.
Une certaine élite condescendante qui se croyait divine a endoctriné le peuple pour le priver de son indépendance et de sa liberté de choix. Sa vision prédatrice conduit le monde au néant.
Or, il n' y a d'avenir que s'il est humain. L'ascendance des idées peut freiner son apparente irresistible marche vers le totalitarisme en bouleversant l'édifice pyramidal sur lequel dormait la conscience confiante de la servitude populaire.
Le pouvoir numérique et démographique peut faire cesser la domination financière.
A la condition exclusive d'être essentiellement orientée vers le bien commun. Libre, juste, équitable. Et surtout, ne pas se perdre dans la polémique conflictuelle. Diviser pour mieux régner.
S'unir pour faire une force.
Qui sait si dans ce seul choix résidera désormais le maintien de la paix civile ?

2 Comments:

Anonymous Anonymous said...

besoin de verifier:)

11:10 AM  
Blogger Séverine Tessier said...

je postule simplement à partir d'un certain point de vue d'une "éthique" de l'engagement ..

10:26 AM  

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