L'éthique c'est la santé !

Ce n'est pas parce que la France est en vacances que les labos vont cesser de nous harceler. Entre rubriques santé "comment préserver son capital solaire", beauté "les produits stars pour prolonger le bronzage", et la pandémie qui s'annonce pour la rentrée, l'industrie pharmaceutique nous a l'oeil!
Chacun l'aura compris H1N1 n'est pas le dernier joujou de l'US Air Force, mais le nouveau risque contre lequel la planète entière doit se prémunir.. et c'est sans aucun recul thérapeutique qu'on inflige à des gosses grippés du tamiflu, l'antiviral le plus mortel contre la chose. Et c'est décidé "tout le monde" devrait être vacciné. Sauf que là certains scientifiques s'alarment face à la surmédiatisation et au climat de peur que les médias et les gouvernements distillent pour nous "vendre" le nouveau produit miracle. De l'avis même du professeur "Debré", élu UMP, le fameux virus ne serait qu'une "grippette", un peu précoce, un peu plus contagieuse certes, mais rien d'aussi alarmant qu'on le prétend. Et c'est encore à craindre que le remède ne soit pire que le mal..enfin si remède il y a car si le Gouvernement nous assure avoir en stock suffisamment de Tamiflu, il se dit que ceux-ci sont déjà périmés. Et si la ministre de la santé nous assure que le vaccin est comandé n'empêche que les conditions de sélection du labo Sanofis laisse circonspect plus d'un expert en commande publique. Lequel labo d'ailleurs n'est pas en capacité semble t-il de fournir le vaccin avant le pic de grippe, prévu à l'automne..mais livrerait en décembre. De protection, de sélection, de risques, bref de peur de mourir, les labos nous saturent à la nausée pour imposer leur dicktat.
Et les assureurs eux se réjouissent des nouveaux marchés santé que la France est en train d'ouvrir sur l'autel du sacrifice de la sécurité sociale. Tandis qu'à l'autre bout du monde, un certain Barack Obama peine à instaurer une véritable couverture maladie universelle pour les plus démunis, se heurtant aux lobbies des assurances et leur relais politique.

Et s'il peine à trouver des relais fiables au congrés pourtant théoriquement acquis pour lui, n'oublions pas qu'on pense comme on se finance, reconnaissance du ventre oblige... Médias bénéficiant des recettes publicitaires de l'industrie pharmaceutique, politiques financés par les lobbies économiques, c'est en toute indépendance que leur préconisation, expertises, commandent silencieusement le destin de l'humanité. Oh oui les grands mots, encore. Tiens, si seulement on avait le choix ..je dirais que demain, l'indépendance, l'écologie oui l'écologie c'est la santé !- et surtout l'honnêteté, pourrait devenir les premiers critères de positionnement politiques face aux dérives énoncées précédemment. car, ainsi le disait la malheureuse candidate socialiste à l'élection présidentielle : tout se tient". La santé, l'environnement, le risque, la prévoyance, la politique : gouverner c'est prévoir. C'est aussi sans doute agir. Devoirs de vacances accomplis ; maintenant filons nous baigner bien protégé d'un lait solaire bio à choisir !