Contrat nouvelle embuche pour la jeunesse...
La droite annonce la fin du CDI et de nouveaux cadeaux aux entreprises..
Si le droit du travail reposait sur un équilibre fragile entre les droits des salariés et ceux des employeurs, il n'en n'est plus désormais. En étendant à la jeunesse le contrat nouvelle embauche sous l'appellation "première embauche", le Gouvernement généralise ce qui devait être une exception au droit commun travail, à savoir une insécurité totale pour les salariés. Cette mesure est socialement injuste, fiscalement couteuse et économiquement inefficace pour plusieurs raisons. La première est qu’un salarié soumis à deux ans d’essai est à la merci d’un licenciement abusif rendant totalement inopérable les conventions internationales protégeant les salariés. La seconde est que le bénéfice d’exonérations de cotisations sociales pour l’entreprise est une prime publique à la précarité financée par les contribuables qui paieront la facture sociale des cadeaux fait aux patrons. La dernière est que les politiques de baisses fiscales menées sans discontinue depuis plusieurs années ne donnent rien structurellement sur l’emploi.
Elle s'ajoutent à d'autres actions de destruction de l'école avec l'annonce de l'apprentissage à 14 ans, et des services publics garants de l'égalité républicaine par les suppressions d'effectifs dans la fonction publique et les vagues de privatisations.
Une rupture politique est indispensable pour répondre à la précarité dans laquelle sont plongés des millions d'hommes et de femmes du fait de l'incurie d'un gouvernement qui mène une politique de classe et fait peser sur la jeune génération le poids des dettes accumulées par les cadeaux faits aux amis du pouvoir.
En France, comme au plan mondial, la finance dicte sa loi aux politiques et le Gouvernement de Villepin-Sarkozy en illustre tous les jours les tenants. Les intérêts privés de quelques hommes d'affaires priment sur l'intérêt général. Partout où la loi du marché prend le pas sur la loi de la République les passe droits remplacent les droits, et la morale laïque a bon dos devant la charité chrétienne. C'est un changement de régime politique et économique qui s'impose !
Refuser d'altérer cet ordre des choses est une corruption de la démocratie car c’est trahir le mandat du seul souverain qu’est le peuple.
Comment la jeunesse pourra croire encore dans la république, si la République c’est ça ?
Une mobilisation générale est nécessaire pour dire "non" à la dictature du libéralisme .
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